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Ces dernières années les plateformes de revente en ligne et de seconde main représentent une nouvelle manière de penser le luxe, d’autant plus lorsqu’il s’agit de le faire auprès des jeunes des générations Y et Z. Il y a deux ans, une étude de Vestiaire Collective prédisait déjà le succès à venir de cette tendance.

En effet, la dimension environnementale compte autant, si ce n’est plus, pour les jeunes générations. L’industrie du luxe trouve ici un moyen de soutenir l’économie circulaire.

En réponse aux enjeux de l’économie circulaire, le Groupe LVMH a lancé sa première plateforme digitale de revente de tissus et cuirs issus des stocks des maisons de couture.

Cette startup a été baptisée « Nona Source« , en référence à la déesse romaine, symbole du destin humain et des changements nécessaires. La naissance de cette startup a été accélérée par le Groupe LVMH, est née grâce à Romain Brabo, expert achats matières et fabrication prêt-à-porter chez Givenchy puis Kenzo. Après s’être rendu compte que des stocks entiers et de qualité dorment dans les entrepôts des Maisons de Mode, il leur imagine une nouvelle vie et pense à créer Nona.

La plateforme n’a été créée qu’en un an, afin que les professionnels de la mode et du design aient la possibilité d’acheter des matières des maisons de luxe du groupe auxquelles il est normalement difficile d’avoir accès, à prix compétitifs et en stock-service.

En particulier, l’enjeu majeur est de pouvoir retranscrire avec précision la matière et sa qualité à partir du e-shop.
En conséquence, Nona propose des aperçus numériques de produits avec des photos de haute qualité, un zoom puissant, une vidéo illustrant les sensations et le toucher, et une mise en scène sur un mannequin en bois pour illustrer le tombé et le drapé.

Toujours pour favoriser les circuits courts, et parce que les stocks sont localisés en France, Nona Source ne livre pour l’instant qu’en Europe.

Source Groupe LVMH